mardi 9 août 2011

Très chères autorités de nos belles routes suisses

Dans moins de 100 heures je vais récupérer mon permis de conduire. Alors avertissez vos troupes, réactivez vos radars et lancez un appel aux nombreux délateurs: je reprendrai une part de ce qui était autrefois une liberté, celle d'être auto-mobile.

Mais toutes ces forces seront mobilisées en vain, car j'ai retenu la leçon et je sais qu'au moindre écart je suis dedans, tel un criminel: donc promis, je ne vais pas tester mon 0 à 100 sur une route principale limitée à 80, je ne vais pas m'arrêter au milieu de l'autoroute pour tester mon 0 à 100, je ne vais donc pas tester mon 0 à 100, encore moins le 0 à 200, je ne vais pas non plus encourager mes amis à tester leur 0 à 300, je ne vais pas accélérer à l'orange afin d'éviter de me faire flasher pour excès de vitesse, je vais m'arrêter à chaque passage où se trouve un piéton indécis qui attend que l'on s'arrête au lieu de passer quand il n'y a personne, je ne vais pas dépasser une colonne de voiture roulant à 40, surtout s'il y a une voiture de police au milieu, je vais respecter le 60 sur vos autoroutes bernoises à 3 voies, je ne vais pas dépasser ces squatteurs de la voie de gauche roulant à 100, je ne vais pas remonter les colonnes-de-voitures-sinon-à-quoi-sert-une-moto, je ne vais pas donner de coups de gaz intempestivement sonores car non-homologués et je ne boirai que raisonnablement (qu'est-ce donc que cela pour un Valaisan?)...

...au moins durant les 10 premières minutes.

dimanche 3 juillet 2011

Man vs. Wild fribourgeois

Décidé à bien profiter de ma nouvelle condition de cycliste depuis mon retrait de permis, j'avais planifié un superbe itinéraire VTT ce dimanche.

N'ayant pas encore reçu mon nouveau Garmin Edge 800, j'ai grossièrement planifié un itinéraire avec openmtbmap.org que j'ai ensuite imprimé. Je me suis rapidement rendu compte qu'on pouvait se tromper de route très facilement lorsqu'on ne connait pas la région. Mais j'étais loin d'imaginer les ennuis que j'allais avoir. Vous connaissez "Man vs. Wild" (seul face à la nature), où cet ancien commando (Bear Grylls) se fait larguer dans une nature hostile avec comme seul but de survivre? Jamais j'aurais cru qu'un jour je suivrai ses conseils...

Ca a commencé au barrage de Rossens. Je comptais m'y arrêter pour manger et me reposer un peu, mais voilà, il y avait plein de monde pour apparament une course organisée. Je continue alors ma route en pensant m'arrêter un peu plus loin. Mais la remontée est plutôt dure, je suis déjà crevé. A un moment donné je vois une route partant vers la gauche, en descente. Et si je prenais celle-là? Il n'y a pas d'indication, mais bon, ça mène bien quelque part non? J'ai mon portable avec moi, je veux regarder sur google maps si cette route est ok, mais apparament pas de signal dans le coin, je ne peux donc pas télécharger de cartes. Bon, j'y vais.



Je n'aurais pas du emprunter cette descente...



Pente légère, on passe rapidement à une route en terre. La pente est de plus en plus forte, je passe plusieurs clotures grandes ouvertes. Pas de panneau, ou plutôt si, à terre un panneau plié et usé par le soleil. Plus tard je me suis dit qu'il devait y avoir "passage interdit" écrit dessus. Je vois au fond de la pente une petite ferme. Un peu de verdure, des jouets d'enfants. Ce doit être des gens civilisés par ici. J'espère qu'on peut traverser, j'ai pas trop envie de me retapper toute la montée...


Je passe une petite grange et tout à coup j'entends aboyer à 1 mètre de moi. Un gros chien me braille dessus, rapidement suivi d'un deuxième! Je roule doucement, je ne fais semblant de rien, ils ne sont pas enchainés. Si je continue à rouler sans gestes brusques, peut-être qu'ils ne vont pas me déchiqueter. On dirait que ça marche, ils continuent à hurler mais se tiennent à 2-3 mètres derrière moi. Y aurait pas leur maitre qui pourrait intervenir svp? Mince, la route se termine là. Je n'ose pas m'arrêter et descendre du vélo pour me faire bouffer par les 2 molosses. Au bout de la route il y a comme un petit chemin qui part dans la forêt, je le prends. Les 2 monstres ne vont pas plus loin. Je suis sauvé.

Du moins c'est ce que je croyais, la prochaine épreuve arrivait: le chemin est de plus en plus pentu et il y a de plus en plus de racines. J'ai vu faire à la télé: il faut se mettre bien en arrière et gérer sa vitesse. Hop, hop et hop, ma roue avant saute sur les racines... jusqu'à ce qu'elle se bloque net. Mon vélo se dresse, je lâche tout et fait la roulade qu'on m'avait appris il y a si longtemps au judo. C'est bon je n'ai rien. Je réalise à ce moment que ma douleur ne fait que commencer. Je ne veux pas remonter et affronter les chiens, ou pire leur propriétaire (on en avait croisé des pas tristes courant avec leurs fourches derrière nos motos lors de nos virées en France profonde...).

Au bas de la pente il doit y avoir une rivière, et en longeant la rivière on arrive bien quelque part, c'est ce que j'ai retenu de "Man vs. Wild". Avec un peu de chance il y aura un très charmant chemin pédestre le long de cette rivière.


Il y avait bien une rivière au fond, mais pas de chemin...

Je me relève et lève mon vélo. La pente est trop raide pour que je remonte dessus. Je continue à pied, freinant mon vélo à mes côtés. Le chemin de racines laisse place à une rivière de feuillages glissants. Je me retrouve bientôt dans une sorte de couloir naturel dont les côtés remontent de plus en plus. On dirait une piste de Bob: je ne suis plus sur un chemin, mais dans un ancien lit de rivière. Il devait y en avoir de l'eau pour faire un aussi grand lit. Passés quelque virages je retrouve des branches puis des troncs sur mon passage. Il me faut les enjamber comme je peux, toujours en trainant mon VTT avec moi. Plus bas je vois de l'eau: il y a bien une rivière. Mais j'arrive au bord d'un petit à pic de 3 mètres environ. J'arriverai à descendre seul, mais avec mon vélo... Je ne veux quand même pas le jeter en bas, si je le brise je ne serai pas plus avancé. Je dois remonter quelques mètres, y compris ré-enjamber un gros arbre. En montée, avec un vélo, vous imaginez la difficulté? J'y arrive quand même et trouve plus loin une pente acceptable. J'arrive enfin au bord de la rivière. Bon, se reposer et s'alimenter un peu (au fond c'est ce que je voulais faire au barrage, vous vous souvenez?), faire le point avec le GPS du portable si possible et prendre la bonne décision et la bonne direction.


Traversée de la rivière, puis perdu dans les bois...

Je sens des picotements à la jambe, des dizaines d'insectes s'agglutinent et s'excitent. Je comprends, mon genou pisse le sang. J'ai du me faire ça lors de ma culbute. Je rince un peu la plaie.
Bon, que dis le GPS? Ok, je suis là... au milieu d'un grand carré blanc. Mince alors, le signal est super faible, je ne suis qu'en G. Pas de 3G, pas de H. Est-ce pour ça que je ne peux pas charger de google la partie de carte où je me trouve? Zoom out, je vois les portions de route où je suis passé, à environ 2-3 km à l'est et à l'ouest. Je suis au centre mais impossible de savoir s'il y a un chemin ou quoique ce soit par ici.
Je décide de longer la rivière en direction de mon dernier tracé le plus proche. Je progresse une dizaine de mètres et me rends compte qu'il n'y a pratiquement pas de chemin. Encore une fois, seul et à pied je pourrais progresser, et encore difficilement, mais avec mon vélo? Je ne vais quand même pas l'abandonner ici, il est tout neuf?


Qu'est-ce qu'il y a de l'autre côté de la rivière? De la forêt et en aval de hautes falaises. Mais j'ai l'impression de distinguer tout de même une sorte de chemin. Il faut traverser. Là, il n'y a pas trop d'eau, le courant est faible, j'y vais. J'ai de l'eau jusqu'à mi-cuisse. L'eau fraiche soulage mes jambes brûlées par les orties et écorchures. J'arrive sans encombre de l'autre côté.

Bon qu'est-ce qu'il y a ici? C'est pas vraiment une chemin non plus, mais au moins je peux progresser. Mince je ne peux pas aller plus loin, dans l'autre direction peut-être? Mais, qu'est-ce que c'est que ça? Une autre rivière? Ca alors, j'ai réussi à me retrouver sur une petite île! Il faut traverser à nouveau, heureusement qu'il n'y a pas beaucoup d'eau. Mais les berges bien érodées me font penser que de l'eau il doit y en avoir en grandes quantités parfois. Et il doit y avoir le barrage plus haut. Certainement une zône à risque, vaut mieux ne pas trop s'attarder ici.


En avançant un peu je vois une pente qui mène au sommet des falaises, elle est très raide mais devrait être surmontable. Enfin à pied, sans devoir traîner un VTT de 15 kg avec soi. Mais même si je gravis cette pente, à supposer que j'y arrive, qu'est-ce qu'il y a en haut? De toute façon je suis coincé, je ne peux rien faire d'autre que d'avancer. Alors on y va, moi et mon vélo tout d'abord sur mon dos, puis à bout de force, commençant à avoir des crampes aux molets, je le place devant moi, perpendiculairement à la pente. Je le lève et le pose vingt centimètres plus haut. Je fais bien attention à bloquer la roue avant, sinon elle prend naturellement la direction de le pente et tout le monde est ramené à la dure réalité gravitationelle. Je fais un pas en avant, ou plutôt en haut. Et ainsi de suite. Pas après pas. En 20 minutes je progresse d'une trentaine de mètres. Il doit en rester 200 jusqu'en haut. Je n'y arriverai pas.


Une sacrée montée, à faire avec un vélo...

Je plaque mon vélo à la pente et me laisser tomber, appuyé contre un tronc. Je suis crevé, je tente de reprendre mon souffle. Et je réfléchi. OK, tu t'es bien mis dans la m... Alors maintenant voici ce qu'il faut faire pour s'en sortir. Tout d'abord gérer le temps: il est 3 heures de l'après-midi et il fait jour jusqu'à 20h au moins. Il y a donc bien assez de temps pour trouver une sortie, même avec des allé-retour. Ensuite, il y a l'eau et la nourriture. Il me reste 2 mini sandwichs et environ 1/2 litre d'eau. De l'eau il y en a aussi à la rivière au besoin. Il y a ces falaises, et en haut il y a peut-être un chemin ou même une route?
Je n'entends rien, pas de circulation. Tout à coup j'entends un craquement terrifiant à la Blair Witch. Je suis bien dans la forêt, mais ne suis plus seul.


C'est alors que je vois au sommet de la falaise une silhouette qui disparait aussitôt. Oui, c'est un chemin là-haut et des promeneurs sont venus jeter un oeil en bas de la falaise. Ils ne m'ont pas vu. Tout à coup une autre silhouette, puis plus bas encore une. Mince, ce sont des biches. Joli, mais j'aurais préféré savoir qu'il y a des randonneurs pas loin. Il n'y a peut-être rien là-haut tout compte fait. Il faut que j'aille vérifier. Mais je n'y arriverai pas en trainant mon vélo avec.

Je décide d'abandonner mon vélo et commence à gravir cette pente glissante. Du bois mort, de la boue, des feuillages au sol. Tout ça rend ma progression des plus difficiles. Même si j'arrive en haut, est-ce que j'aurais la force de venir récupérer mon vélo? Je dois faire trois grandes pauses durant la montée. Les crampes aux molets sont quasi permanentes et je commence à avoir des crampes au-dessus des cuisses. Je bois un peu mais pas trop. Une fois en haut je ferai le point, je mangerai quelque chose pour reprendre des forces. A 50 mètres du sommet j'entends un bruit. C'est un moteur. Un tracteur probablement! Il y a un champ là-haut! Je suis sauvé, ce tracteur doit bien arriver là par une route! Je gravi les derniers mètres pour confirmer mon salut. Arrivé en haut, totalement épuisé, je découvre le champ et le tracteur faisant des allé-retour. Je suis sauvé.

Je mange un de mes sandwichs et bois la moitié de ce qui me reste d'eau. Je dois être capable d'aller chercher mon vélo, il me faut juste assez de force, de courage et un peu d'eau pour la montée. Mais d'abord je me repose, je reprends bien mon souffle, je laisse mes muscles se détendre un peu (je ne peux pas allonger la jambe sans qu'une crampe ne me reprenne). En plus je vois que mes jambes sont bien lacérées, ça saigne d'un peu partout.

Bon, j'y retourne. Je laisse mon casque VTT en haut. Je garde mon sac à dos. Il est léger et me permets de transporter l'eau. La descente est bien raide et je dois m'appuyer avec force sur mes cuisses. C'est très glissant et il ne faudrait pas que je me blesse. Je devrais arriver à la hauteur de mon vélo, mais je ne le vois pas. Il n'y a quand même pas 36 chemins par ici? Il est où ce vélo? Je me déplace sur la droite et le trouve enfin. Le chemin vers le haut n'est pas le même que celui vers le bas on dirait.

Ok, me voilà avec mon vélo. Je regarde la pente que j'ai à gravir et décide d'appliquer la même méthode que toute à l'heure: vélo devant moi, roues perpendiculaires à la pente, roue avant bloquée. Je le soulève, bon sang il est lourd, ou bien je suis doucement à bout de force? J'avance quelques mètres et me rend compte que ce sera encore plus difficile qu'imaginé. Je vais devoir faire de nombreuses pauses. Oui mais pas trop longues, parce que dès que je m'arrête, une floppée de mouches et autres taons s'agglutinent sur mes plaies. C'est très désagréable. Je les repousses plusieurs fois mais rien n'y fait. Alors je prends de la boue et en applique sur toutes les griffures. Ca n'élimine pas tout, mais il y a moins d'excitations chez les insectes.

N'oubliez pas de vous débarasser de vos nouveaux amis après votre escapade...

Je continue, à raison d'une pause d'une minute chaque 2-3 mètres gravis. Mes crampes me reprennent. J'arrive à un endroit où le terrain est si glissant que je ne peux pas porter le vélo pour le placer un peu plus haut. Le vélo est pratiquement couché au sol, la pédale croche dans la terrain et je m'en sert comme crampon. J'arrive enfin à passer ce piège. Il me faut encore enjamber ce gros tronc et je serai bon. Passé ce dernier gros obstacle je suis complètement exténué. Je resterais là si je ne voyais pas cette lueur 10 mètres plus haut qui me rappelle que le salut n'est pas loin.

J'arrive enfin à surmonter ces derniers mètres et je m'écroule, complètement exténué. J'ai réussi. J'ai à la fois vraiment honte de m'être retrouvé dans cette situation, mais suis très fier d'avoir trouvé en moi la force de m'en sortir. Oh, ma vie n'était pas en danger, mais plutôt mon honneur: appeler les secours aurais été possible, mais vous imaginez la honte? Comment expliquer aux sauveteurs que vous vous êtes retrouvé là... avec un VTT? J'aurais aussi pu abandonner mon vélo, mais là aussi, là honte.


Proveyres - Rossens par sentiers bucoliques...

Finalement la situation a été assez cocasse pour que je la publie dans ce blog, et tout se termine bien.
Alors au moins que ça serve à d'autres.
Je ne suis pas le premier à me perdre en forêt, alors voici quelques conseils pour éviter ce genre de pièges:

  • Préférez la route connue et qui monte à la route inconnue et qui descend.
  • Si vous voyez un semblant d'écriteau qui pourrait dire "n'allez pas plus loin", dites-vous que c'est bien le message qui y est écrit.
  • Si possible évitez les fermes isolées, c'est pas que les gens ne sont pas accueillants, mais on ne sait jamais sur quel animal on va tomber.
  • Si le chemin semble s'évanouir, retournez sur vos pas, même si ça vous coûte.
  • N'hésitez pas à abandonner votre vélo pour trouver une issue plus rapidement. Vous aurez ensuite le choix de retourner le chercher ou non.
  • Utilisez votre GPS avec des cartes pré-enregistrées, la liaison internet n'est pas garantie en pleine forêt.
  • Il n'est pas certain que vous pourrez utiliser votre téléphone au besoin. Vérifiez de temps en temps votre signal et mémorisez les lieux d'où vous pourrez passer votre appel à l'aide si nécessaire.
  • Oui, les forêts suisses sont assez grande pour s'y perdre.



La prochaine fois je vous expliquerai comment configurer votre Garmin Edge 800 ;-)

samedi 15 janvier 2011

Les plus belles paroles

Merci à vous, artistes chanteurs et musiciens, qui avez le talent du mot.
Sorti de son contexte, utilisé à ses dépens, abusé de sa phonétique.
Vous savez nous transmettre des émotions dont nous n'étions même pas conscients!

En votre hommage, excusez-moi de vous citer ici, voici quelques'un de vos plus beaux mots:

"Entrez dans ce lit, si le corps vous en dis,
Mais n'entrez pas dans ma vie", Entrez dans ce lit, La Cerise, Matmatah.

"Your lips move, but I can't hear what you're saying", Comfortably numb, The Wall, Pink Floyd.

"Got thirteen channels of shit on the T.V. to choose from... When I try to get through, On the telephone to you, There'll be nobody home.", Nobody Home, The Wall, Pink Floyd.

dimanche 9 janvier 2011

Röchti-Graben

Voici encore une démonstration qu'il existe bel et bien un fossé entre les suisse-romands et suisse-allemands.

On n'a franchement pas la même conception de la route...

Comment les psychiatres conservent leur clientèle

Ce que je vous rapporte ici est totalement véridique!
Avez-vous déjà eu recours aux services d'un psy? Vous savez comment ils font pour se garantir une clientèle nombreuse et fidèle?
Voici la réponse: ils placent dans divers endroits des objets qui inconsciemment vous font croire petit à petit que vous êtes fous.
J'apporte la preuve de ce que j'avance. La photo ci-dessous a été prise dans une salle d'attente d'un psychiatre:

Le psychiatre modifie les objets quotidiens pour vous rendre fou
(photo prise dans la salle d'attente d'un psy)

Essayez d'y jouer, et vous comprendrez pourquoi vous êtes là...

Métiers d'hier et d'aujourd'hui

Remplisseuse de tube dentifrice
Ce métier demande une maitrise de soi exceptionnelle que seul le flegme des jeunes filles britanniques permet. Ainsi la petite bourgade de Bowes dans le conté de Durham en Angleterre abrite l'unique et dernière usine de remplisseuses de tube dentifrice au monde (de nos jours on préfère utiliser les machines FTHTIH1).
1: Fu** The Hell, This Is Hard

Traducteur de mots croisés
Ce travail connait un regain d'intérêt avec la presse gratuite. Il est en effet nettement moins cher de faire traduire des mots croisés dans une autre langue que d'en faire faire sur mesure (ce qui est beaucoup plus difficile, vous en conviendrez).


Opticien-ébéniste
L'opticien ébéniste est un métier un peu moins répandu de nos jours qui consiste en la fabrication des lunettes de chiottes en bois.


Vérificateur d'obus (tiré de Plonk et Replonk)
Métier oublié pourtant fort répandu début du XXème siècle, le vérificateur d'obus devait avoir du sang-froid.

Image tirée du catalogue suisse des belles cartes postales de Plonk et Replonk

Sorcier de la flûte
Métier encore en cours à la Nouvelle-Orléans (voire photo), le sorcier de la flûte est un pro de la turlute.

Appelez le "Pipe Wizard" aux numéros verts affichés ci-dessus


Tous les enfants

Tous les enfants regardent dans le micro-onde,
Sauf Eléonore, qui regarde dehors.

Tous les enfants jouent sur l'autoroute,
Sauf Rolf, qui colle à la Golf.

Tous les enfants se baissèrent quand vint l'hélicoptère,
Sauf Robert. Ce fut une tête en l'air.

Tous les enfants rient en passant la douane,
Sauf Jules. C'est lui la mule.